امتحان في مادة الفرنسية مع الحل
صفحة 1 من اصل 1
امتحان في مادة الفرنسية مع الحل
SUJET
Les rhinocéros
La scène se passe en Afrique orientale, dans l’un des Parcs Royaux du Kenya, « ces
réserves où les lois d’une vigueur extrême protègent les bêtes sauvages dans toutes les formes de vie ». Bullit, l’administrateur du Parc, fait visiter à l’auteur, romancier et reporter contemporain, l’immense réserve dont il est responsable. A bord de la voiture se trouvent également Patricia, la fille de Bullit, et deux gardes : les « rangers ».
Trois rhinocéros épiaient la voiture sans bouger. Alors Bullit se mit à tourner autour des trois bêtes. Et, à chaque tour, il réduisait un peu le cercle.
Le premier des monstres se releva pesamment. Puis le second, puis le dernier. Ils s’accotèrent croupe contre croupe, le corps orienté chacun dans une direction différente. Ils étaient d’une matière si brute et d’une forme si primitive qu’ils semblaient faits de blocs grisâtres, fendillés de crevasses, taillés et ajustés au hasard, dans les derniers instants de la création.
Les rhinocéros tournaient leur tête horrible et cornue en tous sens. Leurs yeux étroits et obliques entre de lourds plis de peau ne nous quittaient plus.
… Bullit avait rétréci encore le rayon de sa ronde autour du groupe d’apocalypse. La distance entre les rhinocéros et nous s’amenuisait toujours.
- Regardez ! cria Patricia… Il va charger. Sa voix retentissait encore que la bête fonça.
La stupeur m’interdit tout autre sentiment. Je n’aurais jamais cru qu’une telle masse et portée par des pattes si courtes et difformes fût capable de cette détende subite et de cette vélocité. Mais Bullit était sur ses gardes. Il donna le coup d’accélérateur et le coup de volant qu’il fallait. Pourtant, la bête lancée comme par une catapulte manqua de si près notre voiture découverte que j’entendis son chuintement furieux. Eus-je peur alors ? Comment le saurais-je ? Tout était si rapide et mouvant et saccadé. Les deux autres rhinocéros chargèrent à leur tour. Entre ces fronts baissés de monstres, la Land Rover virait sur une aile, reculait, tournoyait, bondissait. Une défaillance du moteur, une fausse manœuvre et nous étions transpercés, éventrés, empalés par les cornes tranchantes. Mais Bullit menait le jeu avec tant d’assurance ! Les rangers hurlaient avec tant d’allégresse ! Et Patricia riait si bien, de ce rire merveilleux, cristallin, qui, dans les cirques, monte des travées d’enfants comme un carillon de joie…
Les bêtes se fatiguèrent plus vite que la machine. L’un après l’autre, les rhinocéros abandonnèrent l’attaque.
Joseph KESSEL (Le lion), Gallimard, édit.
الاسئلة
Questions :
I- Compréhension : (12pts)
1- Expliquez le sens du verbe « épier ». Que nous apprend ce verbe sur l’attitude des rhinocéros ?
2- Que signifie « taillés et ajustés au hasard dans les derniers instants de la création ».
Choisissez la réponse qui convient parmi les propositions qui suivent :
- que ces animaux ne sont pas réels, ils ont été fabriqués ;
- que ces animaux ont été « bâclés », en quelque sorte par le créateur à la fin du 7ème jour ?
- que ces animaux ont été blessés par des individus sans scrupules.
3- Relevez les détails qui montrent que les rhinocéros sont inquiets.
4- La stupeur, la peur. Définissez ces deux sensations.
5- « Il va charger », donnez 2 synonymes de ce verbe.
6- Qu’est-ce que « l’allégresse » ?
7- L’auteur a –t-il eu vraiment peur ? Pourquoi ?
8- Relevez les comparaisons et les métaphores expressives.
II- Production écrite : (8pts)
Sujet :
Imaginez une autre fin à ce récit
Les rhinocéros
La scène se passe en Afrique orientale, dans l’un des Parcs Royaux du Kenya, « ces
réserves où les lois d’une vigueur extrême protègent les bêtes sauvages dans toutes les formes de vie ». Bullit, l’administrateur du Parc, fait visiter à l’auteur, romancier et reporter contemporain, l’immense réserve dont il est responsable. A bord de la voiture se trouvent également Patricia, la fille de Bullit, et deux gardes : les « rangers ».
Trois rhinocéros épiaient la voiture sans bouger. Alors Bullit se mit à tourner autour des trois bêtes. Et, à chaque tour, il réduisait un peu le cercle.
Le premier des monstres se releva pesamment. Puis le second, puis le dernier. Ils s’accotèrent croupe contre croupe, le corps orienté chacun dans une direction différente. Ils étaient d’une matière si brute et d’une forme si primitive qu’ils semblaient faits de blocs grisâtres, fendillés de crevasses, taillés et ajustés au hasard, dans les derniers instants de la création.
Les rhinocéros tournaient leur tête horrible et cornue en tous sens. Leurs yeux étroits et obliques entre de lourds plis de peau ne nous quittaient plus.
… Bullit avait rétréci encore le rayon de sa ronde autour du groupe d’apocalypse. La distance entre les rhinocéros et nous s’amenuisait toujours.
- Regardez ! cria Patricia… Il va charger. Sa voix retentissait encore que la bête fonça.
La stupeur m’interdit tout autre sentiment. Je n’aurais jamais cru qu’une telle masse et portée par des pattes si courtes et difformes fût capable de cette détende subite et de cette vélocité. Mais Bullit était sur ses gardes. Il donna le coup d’accélérateur et le coup de volant qu’il fallait. Pourtant, la bête lancée comme par une catapulte manqua de si près notre voiture découverte que j’entendis son chuintement furieux. Eus-je peur alors ? Comment le saurais-je ? Tout était si rapide et mouvant et saccadé. Les deux autres rhinocéros chargèrent à leur tour. Entre ces fronts baissés de monstres, la Land Rover virait sur une aile, reculait, tournoyait, bondissait. Une défaillance du moteur, une fausse manœuvre et nous étions transpercés, éventrés, empalés par les cornes tranchantes. Mais Bullit menait le jeu avec tant d’assurance ! Les rangers hurlaient avec tant d’allégresse ! Et Patricia riait si bien, de ce rire merveilleux, cristallin, qui, dans les cirques, monte des travées d’enfants comme un carillon de joie…
Les bêtes se fatiguèrent plus vite que la machine. L’un après l’autre, les rhinocéros abandonnèrent l’attaque.
Joseph KESSEL (Le lion), Gallimard, édit.
الاسئلة
Questions :
I- Compréhension : (12pts)
1- Expliquez le sens du verbe « épier ». Que nous apprend ce verbe sur l’attitude des rhinocéros ?
2- Que signifie « taillés et ajustés au hasard dans les derniers instants de la création ».
Choisissez la réponse qui convient parmi les propositions qui suivent :
- que ces animaux ne sont pas réels, ils ont été fabriqués ;
- que ces animaux ont été « bâclés », en quelque sorte par le créateur à la fin du 7ème jour ?
- que ces animaux ont été blessés par des individus sans scrupules.
3- Relevez les détails qui montrent que les rhinocéros sont inquiets.
4- La stupeur, la peur. Définissez ces deux sensations.
5- « Il va charger », donnez 2 synonymes de ce verbe.
6- Qu’est-ce que « l’allégresse » ?
7- L’auteur a –t-il eu vraiment peur ? Pourquoi ?
8- Relevez les comparaisons et les métaphores expressives.
II- Production écrite : (8pts)
Sujet :
Imaginez une autre fin à ce récit
الحل
I-Compréhension de l’écrit :
1- Epier : c’est observer attentivement et secrètement un animal ou quelque chose. Ce verbe nous apprend que les rhinocéros ont un caractère agressif.
2- « taillés et ajustés au hasard dans les derniers instants de la création », signifie que ces animaux ont été « bâclés », en quelque sorte par le créateur à la fin du 7ème jour.
3- Les détails qui montrent que les rhinocéros sont inquiets :
- « Trois rhinocéros épiaient la voiture sans bouger. »
- « Les rhinocéros tournaient leur tête horrible et cornue en tous sens. »
- « Leurs yeux étroits et obliques entre de lourds plis de peau ne nous quittaient plus. »
- « La bête fonça. »
4- -
- La stupeur : extrême étonnement qui laisse comme paralysé et sans réaction.
- La peur : sentiment d’angoisse éprouvée en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé.
5- Deux synonymes de « charger » : 1- attaquer 2- s’élancer sur.
6- L’allégresse est une sensation de joie vive qui se manifeste extérieurement.
7- L’auteur ne savait pas s’il avait peur ou non. Parce qu’il était débordé par les évènements.
8- Les comparaisons et les métaphores expressives sont :
- « …qu’ils semblaient faits de blocs grisâtres,… »
- « …la bête lancée comme par une catapulte… »
II-Expression écrite :
Les bêtes n’ont pas cessé de nous traquer, ils couraient derrière nous, bien déterminées, les regards fixes sur notre voiture qui commençait à se fatiguer. C’était des moments où je savais que la mort était de quelques centimètres derrière moi. Parfois, j’ai pensé que les monstres savaient que le moteur ne pourrait plus résister dans cette terre pierreuse. Bullit, d’un accent solennel, et à peine entendu, nous a recommandé de quitter la voiture et de ficher le camp au plus vite possible dès que la voiture s’arrête.
Aucune erreur n’était permise, car le moindre retard peut coûter la vie à l’un de nous.
Soudainement, Bullit a freiné la voiture, nous sommes sortis sur le coup, courant au sommet d’une falaise, les bêtes soufflaient derrière nous, mais pour moi il était hors de question de baisser les bras.
En arrivant à la cime de ce bloc de pierre, les bêtes ont abandonné la poursuite et ont rebroussé chemin après quelques instants. Moi, en les regardant de plus loin, je ne savais pas comment s’en sortir si c’était à refaire.
1- Epier : c’est observer attentivement et secrètement un animal ou quelque chose. Ce verbe nous apprend que les rhinocéros ont un caractère agressif.
2- « taillés et ajustés au hasard dans les derniers instants de la création », signifie que ces animaux ont été « bâclés », en quelque sorte par le créateur à la fin du 7ème jour.
3- Les détails qui montrent que les rhinocéros sont inquiets :
- « Trois rhinocéros épiaient la voiture sans bouger. »
- « Les rhinocéros tournaient leur tête horrible et cornue en tous sens. »
- « Leurs yeux étroits et obliques entre de lourds plis de peau ne nous quittaient plus. »
- « La bête fonça. »
4- -
- La stupeur : extrême étonnement qui laisse comme paralysé et sans réaction.
- La peur : sentiment d’angoisse éprouvée en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé.
5- Deux synonymes de « charger » : 1- attaquer 2- s’élancer sur.
6- L’allégresse est une sensation de joie vive qui se manifeste extérieurement.
7- L’auteur ne savait pas s’il avait peur ou non. Parce qu’il était débordé par les évènements.
8- Les comparaisons et les métaphores expressives sont :
- « …qu’ils semblaient faits de blocs grisâtres,… »
- « …la bête lancée comme par une catapulte… »
II-Expression écrite :
Les bêtes n’ont pas cessé de nous traquer, ils couraient derrière nous, bien déterminées, les regards fixes sur notre voiture qui commençait à se fatiguer. C’était des moments où je savais que la mort était de quelques centimètres derrière moi. Parfois, j’ai pensé que les monstres savaient que le moteur ne pourrait plus résister dans cette terre pierreuse. Bullit, d’un accent solennel, et à peine entendu, nous a recommandé de quitter la voiture et de ficher le camp au plus vite possible dès que la voiture s’arrête.
Aucune erreur n’était permise, car le moindre retard peut coûter la vie à l’un de nous.
Soudainement, Bullit a freiné la voiture, nous sommes sortis sur le coup, courant au sommet d’une falaise, les bêtes soufflaient derrière nous, mais pour moi il était hors de question de baisser les bras.
En arrivant à la cime de ce bloc de pierre, les bêtes ont abandonné la poursuite et ont rebroussé chemin après quelques instants. Moi, en les regardant de plus loin, je ne savais pas comment s’en sortir si c’était à refaire.
مواضيع مماثلة
» تحميل اختبارات في مادة الفرنسية للسنة أولى نتوسط ولجميع السنوات
» امتحان الفصل 3 لمادة التاريخ شعبة ادب
» قرص تعليمي في مادة الفيزياء
» دروس وحلول و مشاريع كتاب اللغة الفرنسية
» حجز 5 كلغ من مادة البارود بعين تموشنت
» امتحان الفصل 3 لمادة التاريخ شعبة ادب
» قرص تعليمي في مادة الفيزياء
» دروس وحلول و مشاريع كتاب اللغة الفرنسية
» حجز 5 كلغ من مادة البارود بعين تموشنت
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى